Le chômage n’est jamais une période facile pour qui que ce soit.
Tout devient extrêmement exaspérant : les personnes en poste qui font mal leur travail ou qui n’ont clairement pas les qualifications, le gaspillage des autres, l’enfermement, la dépendance.
Ce sont des montagnes russes quotidiennes : où est-ce que ça cloche ? Pas assez d’expériences, de qualifications ? Serais-je capable de travailler correctement si j’ai un nouveau boulot ? On m’a tant vanté le réseau mais combien de coups de main donnés en retour ? Puis, on se débat. Non, tout ira bien, je vais continuer de faire des demandes. Et on replonge : on surveille ses finances au centime près et les pâtes au thon deviennent un plat de fête (période parisienne).
Et on retourne chez ses parents (déjà une chance en soi!) et on s’infantilise du fait de la dépendance financière (car le Pôle Emploi est clair là-dessus : “Non mais en fait, vous n’avez droit à rien. Tentez peut-être la CAF.”).
On revoit alors ses prétentions à la baisse. Mais une faille spacio-temporelle s’ouvre sous vos pieds et vous ramène à 10 ans en arrière; il faut passer le permis de conduire. En réalité, je l’ai déjà mais il n’est pas compatible avec les voitures locales. C’est un permis australien, valable pour les voitures automatiques et à la Réunion, il y a majoritairement des manuelles. Une fois de plus, la dépendance financière repointe le bout de son nez.
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