Hier soir (enfin hier soir pas trop tard, cette bronchite continue de me tuer), j’ai eu une conversation intéressante sur ma façon de penser.
J’expliquais à ma famille que je peux aller assez loin et comment mon entourage peut appréhender cette démarche.
Vu que je m’informe sur les formations et les études en ce moment, je regarde dans des directions assez différentes telles que la serrurerie, les relations internationales, l’enseignement, le journalisme (mais pas convaincue par ce choix car je sais comment ça fonctionne et quelles sont les opportunités dans le domaine) et le cinéma (technique).
Mes amis se divisent généralement en deux catégories : ceux que ça enchante et ceux que ça désespère.
Je dois admettre que j’ai beaucoup moins d’amis dans la première catégorie mais quel pied d’en parler avec eux ! Je pense tout spécialement à une amie, Fanny.
Nous passions des après-midis à développer des concepts inédits, à monter des plans incroyables, à réfléchir à leur réalisation et aux détails… Nous étions libres et puissantes en un sens ! Pleine de vie et de motivation ! A cause de cette précarité (marché du journalisme à Paris) et grâce à cette façon de penser, nous avions des brainstormings riches et je lui suis reconnaissante à vie pour m’avoir montrée que je n’étais pas seule et que ça pouvait même être une qualité. Bon, nous étions une équipe et cette démarche est une composante d’une équipe. Seule, on peut se perdre, exactement ce qui m’arrive. Hm, je voulais dire, ce qui pourrait m’arriver.
La seconde catégorie a un point de vue totalement différent sur ma façon de penser. Pour eux, je suis simplement dispersée. Je ne sais pas ce que je veux dans la vie (sans doute un peu vrai mais qui sait vraiment ce qu’il veut ? Et on ne sait jamais ce qu’il peut arriver) et je dois me concentrer sur une chose à la fois. Je ne peux rien accomplir parce que je mets trop d’énergie dans différentes choses.
Mes parents n’ont pas arrêter de me seriner toute ma jeunesse que je devais passer des concours de la fonction publique. Pour moi, c’était une voie toute tracée vers la mort. "Morte d’ennui"; j’avais même pensé à mon épitaphe.
Bien sûr, j’ai compris plus tard, en apprenant plus sur leurs passés, pourquoi ils ne voulaient pas que je souffre de problèmes financiers. Mais c’était dur pour moi de tuer mes quelques rêves restants.
Oui, bon, c’est vrai, il y a une part de vérité. Juste une part parce qu’il n’existe plus aujourd’hui de sécurité de l’emploi. Dans le journalisme, j’étais grillée parce que je n’avais pas de réseau dans ce monde clos. Mais au fond, c’est un peu la même rengaine dans les autres boulots. C’est difficile pour moi de penser autrement en Australie à cause des restrictions liées au visa temporaire. Et si je rentre en France ou à la Réunion, pour quel genre de boulot je pourrais postuler ?
Je "rêve" d’être simple…
Écrire commentaire
Alisia Priolo (lundi, 06 février 2017 05:52)
Why users still make use of to read news papers when in this technological globe all is existing on web?